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 Une rumeur sur une K7 vidéo maudite circule dans les lycées japonais… Quiconque la visionne reçoit un coup de téléphone immédiatement et décède une semaine après. Lorsque sa nièce Tomoko est retrouvée morte, ainsi que 3 autres de ses amis à des lieux différents le même jour, la journaliste Reiko Asakawa décide de mener des investigations. Elle trouve alors la fameuse cassette, et bien sur la regarde. Le téléphone se met alors à sonner… Elle comprend immédiatement qu’elle ne dispose que de 7 jours pour enrayer la malédiction. Seulement elle n’a aucun indice, juste les quelques minutes de ce film qu’elle devra décrypter.

 

 

L'enfant devant la vidéo maudite

La version présentée ici est la version asiatique, c'est-à-dire la toute première. Le film fera ensuite l'objet d'un remake américain, très bon également mais accentuant plutot les effets sur la terreur,  tandis que ce film est plus poétique et traditionnel. Ainsi la découverte soudaine du cadavre au fond du puit ne fait pas peur ! C'est au contraire presqu'une délivrance. Quand aux éléments traditionnels, ils sont basés autour de l’histoire qui se passe au Japon et qui est très révélatrice de la société nippone. La journaliste divorcée est accaparée par son travail et délaisse son fils au profit de l’enquête. Les éléments japonais sont omniprésents, que ce soit la scène de l’enterrement, le spectre de Sadako, les tenues des acteurs. Au Japon, les lycéens en mal de sensations fortes se sont immédiatement focalisés sur ce film. Sadako, le fantôme (dont le nom veut dire "fille chaste"), est devenu au Pays du Soleil Levant l'incarnation du croquemitaine au même titre que Jason, Michael Myers ou Freedy.

Hideo Nakata, le réalisateur, s'est beaucoup inspiré des légendes traditionnelles japonaises, notamment celles mettant en scène des fantômes aux cheveux longs (kwaidan), en chemise blanche. Dans les années 50 - 60, le film de terreur japonais se voyait très apprécié et Nakata renouvelle le genre un demi-siècle plus tard.

L'oeil de Sadako

Il faut savoir que ce film a battu tous les records en Asie… Et pourtant… Peu d’effets spéciaux, pas de scènes de baston, pas de sang, un budget miséreux … Mais un scénario carré, bien ficelé. En fait c'est un intrigue policière où le fantastique intervient rapidement pour ne jamais en ressortir. Les effets « magiques » sont d’une simplicité enfantine (ceux qui doivent mourir dans les 7 jours et qui sont pris en photo ont le visage déformé), si l’on excepte la scène finale digne de «Videodrome ».  La peur n'est pas basée sur un fait brusque comme une apparition soudaine, mais savamment entretenue tout au long de l'histoire à mesure que le compte à rebours est lancé. Pas de blagues d'humour noir. Pas de giclées de sang. Mais une histoire.

 

 

 

Superbe affiche originale